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Le blog de carambolingue.over-blog.com

la rencontre des langues, avec ses télescopages, ses convergences, ses accidents, ses trouvailles... pour renvoyer le reflet d'un miroir sonore réflexif... ou simplement créer, jongler, rêver en sons humains !

Tempus, tant pis…

Publié le 26 Août 2016 par carambolingue

Time is supposed to fly… are flies supposed to teem ?

Il est vrai que la pullulation des mouches serait normale par les temps qui courent… qui courent donc ? Qui couvent aussi.

Tempus fugit.

Je l'ai lu sur la façade d'une maison de coteau, précisément sur un cadran solaire…

en un endroit qui s'appelait presque Re-bis-gai…

Façon de suggérer deux fois la formule latine : bis repetita placent ?

C'est pourtant à la première fois, selon certains, que tout se joue…

https://youtu.be/UKQQC2Wtuzc

D'utiles explications complémentaires me sont venues de : enBolsa.net.

D'abord, il m'a bien fallu rectifier mon principiente en principiante…

Ensuite, il m'a fallu réfléchir à la forme suivante de justification de la formule : la chance du débutant serait liée au fait qu'il n'a pas encore l'appréhension des difficultés qu'il va rencontrer…

Le dessin visible sur la vidéo en est directement inspiré…

...mais aussi inspiré de l'expérience récente d'un cycliste qui pensait gravir deux jours de suite les premières pentes du col de Peyresourde… et ne s'est pas appliqué la formule : bis repetita placent !

Mais revenons à tempus fugit

Selon la prononciation latine qu'on apprenait au collège il y a une quarantaine d'année, on pourrait entendre homophoniquement : tempus fou guit

...où fou est à entendre en français et guit en occitan où il est le canard…

Le temps assimilé à un canard sauvage ?

Or, jusque là, nous n'avons pris en compte que l'un des sens du mot temps en français, alors que dans la plupart des langues, ces deux sens correspondent à des mots différents :

time/weather, Время/Погода, etc.

Et si le temps météorologique fuit toute raison, que peut-il advenir, notamment aux langues ?

Rabelais l'a prévu, dans le Quart-livre (1552) où, au cours d'un voyage, on trouve des parolles gelées, des mots qui, se figeant, sont devenus visibles et ont pris des couleurs : de gueule, de sinople, d'azur, de sable, dorez…

Le temps déréglé nous fait pour une fois rêver. Et si, loin de (nous) voler quoi que ce soit, il nous offrait la faveur, certes pas facile à profiter (le verbe profiter est employé transitivement dans le sud-ouest de la France), de rendre certaines choses apparentes, dont il serait même le refuge...

Sachant qu'en chinois, peut vouloir dire chance...

Tempus : fú-gîte ? Ah...

Philippe Sahuc Saüc

pour toute réaction, tout contact : helipsahuc@wanadoo.fr

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