Last but not…
glisse, té ! Et tombe…
Comme banane mûre ? Pas sûr que banane fasse comme prune… plutôt comme peut tomber lettre en banane au changement de langue ?
Démonstration : https://youtu.be/8NF1WEVO2MY
Ainsi chez la banane, la consonne est stable, au moins tant qu’on passe du bamiléké à l’anglais, au français, mais la voyelle, ah la voyelle... !
Au point qu’on aurait envie, dans une perspective de code de compréhension interlingue, d’appeler la banane « bnn »…
Et que rien ne tombe plus ! Sinon, on risque de prendre ce « nn » pour un nano-nutriment et ce « bn » pour un autre genre de goûter…
Ah, les lettres qui tombent et les langues qui se relaient… à l’intérieur même du français, langue perd son u et peut devenir lange, quelque chose qui suggérait le neuf… dans l’ancien temps !
Vous voulez rassurer quelqu’un en tchèque, dites : dobre ! Mais que le b tombe et qu’on glisse au français « doré ! », on risque de trouver un peu exagéré…
Mais au fait, le titre de ce post ne demandait-il pas à être complété pour obtenir l’expression française « tombé de la dernière pluie » ?
Pluie se dit дождь en russe et, même si une transcription phonétique inspirée de la prononciation des lettres en français invite à « dojd », une transcription lettre à lettre pourrait inviter à « dogd ». Qu’alors la finale tombe et surgit, au milieu de ce jeu de quilles : dog. Est-ce pour cela qu’existe l’incompréhensible expression anglaise : it’s raining cats and dogs… ?
Pour finir, jouons en combinant les lettres qui tombent, les langues qui se relaient et… les glissements de possibles masculins à de possibles féminins et vice-versa.
Parenthèse : le paradoxe, au sein de la langue française où le e final est souvent la marque du féminin. Or, foie est masculin tandis que foi est féminin…
Partons de la gourmandise : le macaron. Un possible féminin (même si la finale -on est plutôt marque du neutre, en grec par exemple, mais ne chipotons pas sur la virilité du macaron…) serait macara… Or, « macara », précisément makkara, est la saucisse en finnois… tiens, tiens, une gourmandise salée féminine alors que la sucrée était masculine… l’une aurait perdu une lettre la faisant remonter au mascara et l’autre, perdant son second a, nous fait penser à tout sauf à une gourmandise !
Philippe Sahuc Saüc
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