No trespassing in case of…
imp-asse ? Imp-révu ? Imp-air ?
Pas tout à fait :
imp-ro !.. signée SonConNko (musique plus « je dis »)
impro ici d’abord en langue russe et piano détaché… Puis impro en langue mandinkan, le joueur de piano venant directement tapoter les cordes… Ensuite, impro en occitan, le piano se faisant aigu… Pour finir, impro en français, les notes de piano se faisant rapides… impro-impro-impro-impro !
ou, pourquoi pas : imp-rhô !
Ça change la donne ?
« asse » confinait trop au péjoratif occitan, passé parfois dans le français, dans le sud en tout cas. « révu » faisait trop déjà vu ou pas bien révisé. « air » faisait trop léger ?
Ah, mais la lettre grecque rhôdonne à la pratique une noblesse toute nouvelle. Ne symbolisait-elle pas jadis le nombre 100 ? Ne symbolise-t-elle pas encore la résistivité ou le rayon spectral ? Mais surtout, dans la Grèce antique, la lettre rhô portait l’esprit !… fût-il rude ou doux…
Ah, improviser dans cette visée : le port de l’esprit !...
Improvisation, impro-vise-action !
Les langues romanes et saxones le disent toutes presque de la même façon… L’italienne gagne quand même la course à la longueur : Improvvisazione
...avec l’invention du double v… « v...v... », un peu comme l’onomatopée enfantine du démarrage…
Au Canada, l’improvisation a généré des improphiles. Quelque chose à voir avec les plantes umbrophiles, qu’on appelle plus souvent sciaphiles ? Celles qui développent leur volutes à l’abri du clinquant de la lumière ?
L’opposé serait alors héliophile. Bien sûr, « Eh, lis, oh... » serait une injonction opposée à celle qui lance l’improvisation.
Or, il se peut que l’improvisation se prête à la joute… Tiens, il paraît qu’au Moyen-âge européen, seuls les nobles participaient à ces combats à cheval qu’étaient les joutes… Et la roture alors ? La rhô-ture… Sûr que l’imp-rhô lui donne l’ouverture ! Et Carambolingue d’improviser son aval… torhôtoto !
Philippe Sahuc Saüc
pour toute réaction, tout contact : helipsahuc@wanadoo.fr