Could not we imagine « be sebet ! », as a kind of suggestion ?
Mais tout à fait ! Et cela pourrait même être une sorte de réactualisation du célèbre « be happy ! »…
En contexte particulier :
Sebet est donc la moule en wolof… Sebet bi, cette moule...
Au Zo’moul camp, où cet enregistrement a été fait, la moule se mange-t-elle ? On pourrait plutôt dire que la vie se mange en moule…
Mais attention, pas le moule du prêt-à-vivre, la moule de la vie tranquille…
On y prend le temps des trois thés… On se laisse porter simplement par la marée, en avant, en avant, ci kanam, ci kanam...
Ainsi, tranquillement mais de moule à moule, autour du rocher, se construisent ainsi de véritables collectivités équitables, ce qu’ont rarement su être jusqu’ici les villes et les villages humains…
Mitilo ?
C’est ainsi qu’on dit moule en italien… On pourrait y entendre mythe-îlot… La colonie de moules partie d’un rocher et qui sait s’étendre jusqu’à faire un îlot… Propre à sauver des naufragés… Propre à ce que la vie collective se recrée sur les base de l’équité, de la réciprocité douce, du don-échange-don… si impensable que ça ? Pur mythe ?
Or, pour les hautes visées, ne faut-il pas une belle figure de proue ?…
Miesmuschel…
C’est la moule en allemand… Ne l’appellerait-on pas Miss Muschel ? Ne l’imaginerait-on pas délicatement installée en un moucharabieh ? Par ce dispositif ingénieux serait filtrée l’eau de mer par les interstices de mille coquilles mais encore y soufflerait un air léger et doux, inspirant…
Thanks a lot, Miss Muschel !
On pourrait même alors trinquer à sa santé…
La mulţi ani cu sănătate !
On trinque ainsi en roumain, souhaitant la santé pour beaucoup d’années…
On trinque presque ainsi en catalan…
Salud per molt anys !
« moule » est donc moultement au cœur des vœux en langues…
Au fait, mussel, en anglais, ressemble à mosal en wolof, qui dit… goûtez-y !
Philippe Sahuc Saüc
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